Partir vivre en Normandie : l’histoire de Chloé

Initialement sur le départ pour partir voyager, Chloé Roussel a vu finalement cette aventure annulée à cause du Covid. Elle s’est donc laissée porter par de nouvelles opportunités qui ont renoué avec son envie de campagne. Partie vivre en Normandie, Chloé nous raconte son histoire.

Qu’est-ce qui vous a amené à venir vivre à Paris ?

Je suis venue sur Paris pour terminer mon Master en école de commerce. La dernière année se faisait sur Paris, et j’ai décidé d’y rester par la suite pour trouver un emploi. Je suis restée 7 ans au total, avec beaucoup de déménagements…

Quelles raisons vous ont donné envie de partir ?

J’ai eu envie de quitter Paris pour des envies de voyages, ou plutôt un très long voyage : partir travailler à l’étranger pendant au moins un an. J’ai beaucoup aimé vivre à Paris, mais je commençais à m’essouffler. Je souhaitais m’éloigner de la routine dans laquelle je m’étais installée et du stress lié au quotidien professionnel. Je recherchais à vivre de nouvelles aventures.

Dans quelle région êtes-vous partie vous installer ?

Je suis partie vivre en Normandie.

Décider de partir de Paris, et enclencher votre départ. Comment cela s’est passé ?

C’est plutôt avec hâte que j’abordais l’idée de quitter Paris. Une fois la décision prise, il n’a pas été difficile de faire les démarches pour quitter mon appartement et mon emploi. Il faut tout de même bien se renseigner et verrouiller que nos plans puissent nous permettre de retomber sur nos pieds. Mon entourage me soutenait dans mon projet et je partageais cette aventure avec une amie, nous nous aidions donc mutuellement dans les démarches. Mais le Covid est venu chambouler tous mes plans. Le voyage tant attendu a été annulé, je me suis donc laissée porter pour voir les opportunités qui allaient s’offrir à moi.

Ces opportunités m’ont finalement emmené sur une autre direction, je suis revenue près de ma famille et j’ai fait revivre mes premiers désirs de vie à la campagne. Je dirais donc que le fait d’avoir bien préparé mon départ de Paris, m’a aidé à relativiser sur le fait que nos plans d’origine n’aient pas été maintenus et cela nous a aussi aidé à prendre le temps de voir comment nous pouvions rebondir. Un rebondissement qui pour l’instant correspond mieux à mes attentes de vie que ma vie sur Paris.

Quitter Paris, partir vivre en région. Le bilan en une phrase ?

Une décision qui se confirme être positive.

Qu’avez-vous gagné en quittant Paris ?

Une meilleure qualité de vie.

Que regrettez-vous ?

Les bars ouverts tous les soirs de la semaine, les sushis, les superettes ouvertes après 19H30 !

Changer de vie, gérer le changement d’emploi, trouver un logement, organiser le déménagement… Quelles leçons tirez-vous de cette aventure ?

Le plus dur est de passer le pas. Une fois que la décision est prise, la barrière mentale se lève et tout peut se faire. Une fois qu’il était clair que j’allais partir, je me suis juste lancée dans les démarches. Ce n’est pas simple de quitter son emploi, c’est vrai, mais il faut partager ses envies de manière sincère avec son entreprise, si c’est possible bien sûr…

Baisse de salaire, prix de l’immobilier, coût de la vie… Quels sont les retours de votre porte-monnaie ?

J’ai eu de la chance car le salaire n’a pas baissé pour moi, alors qu’effectivement c’est ce à quoi il faut s’attendre. Le prix de la vie quotidienne en revanche : tous les voyants sont au vert. En effet, je gère beaucoup mieux ma vie financièrement depuis que j’ai quitté Paris, je suis plus à l’aise financièrement. Les activités sportives par exemple sont plus abordables. Après c’est aussi parce que j’ai moins l’occasion de sortir que j’ai beaucoup moins de dépenses.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui réfléchissent à quitter Paris et changer de vie ?

Le mieux serait peut être d’essayer de trouver un endroit en se projetant y vivre. Réfléchir si le rythme de vie peut convenir, ensuite une fois la décision prise, se laisser porter par le projet.

“Quitter Paris, c’est…”

… ce n’est pas forcément ne plus aimer Paris.

Merci à Chloé pour son témoignage !

Publié le 14 Nov, 2022