Le “métro-boulot-dodo” a eu raison de sa vie parisienne : l’histoire d’Anaïs

Le “métro-boulot-dodo” a eu raison de la vie à Paris d’Anaïs Bousquet. Trop de bruit, trop de pollution… Pas assez d’espace, pas assez de nature. Son bonheur, Anaïs l’a trouvé en partant s’installer dans la périphérie bordelaise. Elle nous partage son histoire.

Comment avez-vous atterri à Paris ?

Je suis venue m’installer sur Paris juste après avoir obtenu mon master en Webmarketing. J’ai signé mon 1er CDI sur Paris et j’y suis restée 2 ans. J’ai ensuite voyagé un an en Australie et je suis revenu sur Paris pour mon 2eme CDI. J’y suis restée 2 ans supplémentaires.

Quel a été le déclic qui a poussé à quitter Paris ?

Le déclic a été le mode “métro boulot dodo”. Beaucoup de bruit, de pollution. Vivre dans un petit appartement. Dépenser des fortunes en restaurants, bars, brunchs. J’avais envie d’espace, de nature.

Où êtes-vous parti et que faites-vous maintenant ?

J’ai déménagé en périphérie de Bordeaux, dans un petit village avec une église au centre ville. Je suis consultante en webmarketing et coach Google Ateliers Numeriques

Décider de partir et se lancer sont deux choses différentes… Comment vous êtes-vous organisé pour réaliser ce projet ?

Alors oui, partir ce n’est pas si facile. Il faut se sentir bien dans un nouvel environnement. On a plus ses repères, on voit moins ses amis. Ça prend du temps de se recréer un cercle d’amis. Trouver un métier bien payé n’est pas simple non plus. Il faut faire des sacrifices et s’accorder du temps. J’avais envie d’une maison avec un jardin pour voir grandir notre fils et aujourd’hui c’est le cas. C’est une grande fierté.

Quitter Paris, partir vivre en région. Le bilan en une phrase ?

Bilan super positif. Je retourne sur Paris avec plaisir voir ma famille et amis mais pour rien au monde je ne regrette ce choix.

Qu’avez-vous gagné en quittant Paris ?

J’ai gagné en qualité de vie. Je prends plus le temps, je vis moins à 100 à l’heure.

Changer de vie, gérer le changement d’emploi, trouver un logement, organiser le déménagement… Quelles leçons tirez-vous de cette aventure ? Si c’était à refaire, que feriez-vous différemment ?

C’est beaucoup de logistique, de stress aussi. Mais c’est excitant de changer de vie. Si c’était à refaire, j’aurais sûrement plus anticiper la recherche d’emploi pour aller plus vite sur place. Et renouer avec des contacts en amont.

Baisse de salaire, prix de l’immobilier, coût de la vie… Quels sont les retours de votre porte-monnaie ?

Alors oui, le salaire a baissé mais les sorties aussi. Comme on a une maison, on invite davantage les amis et la famille. Donc moins de restos, moins de bars les week-ends. Au final, on n’a pas forcément baissé en niveau de vie.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui réfléchissent à quitter Paris et changer de vie ?

De sauter le pas. Prenez le risque de le faire. Au pire, si ça ne marche pas, rien ne vous empêche de revenir vivre sur Paris. Ça vaut vraiment le coup de tenter l’aventure. Mais attention… cela prend du temps de retrouver des amis et un travail épanouissant. Il ne faut pas être pressé et se mettre des objectifs à court terme sinon vous risquez d’être déçu et frustré.

« Quitter Paris, c’est… »

… retrouver la maîtrise de son temps.

Merci à Anaïs son témoignage, authentique et réaliste.

Publié le 28 Fév, 2024